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English to French: Catalogue Thierry Mugler 2018 General field: Art/Literary Detailed field: Textiles / Clothing / Fashion
Source text - English RESORT 2018
With an athletic polish, David Koma turbocharges the Cruise 2018 collection for Mugler Paris with the allure of the hyper feminine. Twisting the tropes of superhero armour with a contoured elegance, garments are engineered with inbuilt curves and fused with metal hardware – juxtaposing crisp and fluid fabrics for a sleek and summery elegance. From signature monochromes to sky blue, yellow, fiery red and fuschia, the high impact colour palette is vibrant and fresh – complementing colour-blocked silhouettes traced with racing stripes and intricate panels. The neckline is accentuated with acute cut-out details and bold tailoring is cut from a strong peaked shoulder, whereas sculpted corset belts contour downwards shaping a contemporary hourglass figure.
Injecting a new softness to cocktail and daywear pieces, cotton poplin shirting is bisected with transparent gazar, and glazed rib knits or jacquard ruffles fall off the shoulder into handkerchief hems. Elsewhere, lightning bolt jacquards and fish-scale sequins add a flash of textured sparkle to eveningwear, and tuxedo details are encrusted in panelled crepe shift dresses. A vintage cat’s eye detail from the house archive creates a peaked corner at the bust of a nipped waist onesie or a plunging silk gown slit to the thigh. Underscoring the season’s sportif glamour, PVC tops and structured leather separates infuse Mugler’s architectural codes with a motocross touch.
Translation - French RESORT 2018
Avec un raffinement athlétique, David Koma booste la collection Croisière 2018 pour Mugler Paris avec toute l’allure de l’hyper féminin. Dénouant les co(r)des de l’armure propres à la super-héroïne avec une élégance galbée, ces pièces sont construites autour de courbes innées et ponctuées d’inserts métalliques – justaxposition d’étoffes fluides et tendues pour une élégance estivale épurée. Du noir et blanc emblématique de la maison au bleu ciel, au jaune, aux embrasements de rouge et de fuschia, la palette de couleurs est ébouriffante, éclatante de fraîcheur – elle vient compléter des silhouettes au color-block souligné de bandes racing et de panneaux très travaillés. L’encolure est accentuée de détails de découpe aux angles aigus, la coupe audacieuse part d’un profil d’épaule en pointe fortement marquée, et des ceintures-corsets sculptées au galbe tombant dessinent une silhouette de rêve/une taille de guêpe contemporaine.
Insufflant une douceur inédite dans des ensembles de cocktail et des tenues de journée, une chemise en popeline de coton shirting est traversée d’une fente de gazar en soie transparente, et des motifs en tricot brillant ou des manchettes en jacquard tombent de l’épaule en ourlets mouchoir. Ailleurs, des jacquards à motifs éclairs et des paillettes en écailles de poisson ajoutent un éclat texturé aux tenues de soirée, sans oublier des détails de smoking incrustés dans des robes fourreau en panneaux de crêpe. Enfin, un détail en paillettes œil de chat vintage puisé dans les archives de la maison crée la pointe du buste d’un combishort/combi-pantalon ou rehausse une robe en soie au décolleté plongeant fendue jusqu’à la cuisse. Soulignant le glamour sportif de la saison, les hauts en vinyle et les éléments en cuir structuré imprègnent les codes Mugler si architecturés d’une touche très motocross.
English to French: Need to Know - Toute la vérité General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English I STAND IN THE DOORWAY OF THE TWINS’ ROOM AND WATCH them sleep, peaceful and innocent, through crib slats that remind me of bars on a prison cell.
A night-light bathes the room in a soft orange glow. Furniture crowds the small space, far too much of it for a room this size. Cribs, one old, one new. A changing table, stacks of diapers still in their plastic. The bookcase Matt and I assembled ourselves, ages ago. Its shelves now sag, overloaded with the books I could recite by heart to the older two, the ones I’ve been vowing to read more often to the twins, if only I could find the time.
I hear Matt’s footsteps on the stairs and my hand clenches around the flash drive. Tight, like if I squeeze hard enough, it’ll disappear. Everything will go back to the way it was. The past two days will be erased, nothing more than a bad dream. But it’s still there: hard, solid, real.
The hallway floor creaks where it always does. I don’t turn. He comes up behind me, close enough that I can smell his soap, his shampoo, the smell of him that’s always been oddly comforting, that now inexplicably makes him more of a stranger. I can feel his hesitation.
“Can we talk?” he says.
The words are quiet, but the sound is enough to stir Chase. He sighs in his sleep and then settles, still curled into a ball, like he’s protecting himself. I’ve always thought he’s so much like his father, the serious eyes, taking everything in. Now I wonder if I’ll ever truly know him, if he’ll keep secrets so heavy they’ll crush anyone close to him.
“What’s there to say?”
Matt takes a step closer, puts a hand on my arm. I move away, enough to free myself from his touch. His hand lingers in the air, then falls to his side.
“What are you going to do?” he asks.
I look at the other crib, at Caleb, on his back in his footed pajamas; cherubic blond curls, arms and legs splayed like a starfish. His hands are open, his pink lips open. He has no idea how vulnerable he is, how cruel the world can be.
I always said I’d protect him. I’d give him the strength that he lacks, make sure he has every opportunity, keep his life as normal as possible. How can I do that, if I’m not around?
I would do anything for my kids. Anything. I uncurl my fingers and look at the flash drive, the little rectangle, nondescript. So small, but with so much power. Power to fix, power to destroy.
Rather like a lie, when you think about it.
“You know I don’t have a choice,” I say, and I force myself to look at him, my husband, the man I know so well, and at the same time not at all.
Translation - French Extrait d'un roman de Karen Cleveland, ancienne analyste de la CIA, à paraître chez Robert Laffont
SUR LE SEUIL DE LA CHAMBRE, je regarde mes jumeaux
dormir, paisibles et innocents, derrière les barreaux de
leurs petits lits. On dirait ceux d'une cellule.
Une veilleuse baigne la pièce d'une douce lueur orangée.
L'espace est encombré de meubles. Deux lits d'enfant, un
ancien, un tout neuf. Une table à langer, des piles de couches
dans leur emballage plastique. La bibliothèque que Matt et
moi avons montée nous-mêmes. Les rayonnages surchargés
ont fini par s'affaisser sous le poids des livres, ceux que je
pouvais réciter par cœur aux deux aînés, et que je me suis
juré de lire plus souvent aux jumeaux, si seulement j'en
trouvais le temps.
J'entends Matt monter l'escalier et ma main se referme
sur la clé USB. Comme si, en serrant assez fort, j'allais la
faire disparaître. Et alors tout redeviendrait comme avant.
Effacées, les deux dernières journées ne seraient plus qu'un
mauvais rêve. Mais non, la clé existe bien : dure, solide,
réelle.
Le parquet du palier craque, comme d'habitude au même
endroit. Je ne me retourne pas. Matt s'approche, dans mon
dos, assez près pour que je sente le parfum de son savon, de
son shampooing, son odeur à lui qui, étrangement, m'a toujours
apaisée et qui aujourd'hui, me le rend d'autant plus
étranger. Je perçois son hésitation.
— On peut se parler ? dit-il.
Des mots prononcés à voix basse, mais le bruit suffit à
perturber Chase. Il soupire dans son sommeil, puis s'immobilise,
encore roulé en boule, comme s'il se protégeait. J'ai
toujours trouvé qu'il ressemblait beaucoup à son père, le
regard sérieux, auquel rien n'échappe. Á présent, je me
demande si je le connaîtrai vraiment un jour, si lui aussi
gardera des secrets si lourds qu'ils détruiront tous ceux qui
lui sont proches.
— Qu'y a-t-il à ajouter ? je murmure.
Matt fait encore un pas, pose la main sur mon bras. Je
m'écarte aussitôt, assez pour me soustraire à son contact. Sa
main flotte dans le vide, avant de retomber.
— Que vas-tu faire ? me demande-t-il.
Je me tourne vers le second berceau, vers Caleb, qui dort
sur le dos dans sa grenouillère, avec ses boucles blondes
d'angelot, ses bras et ses jambes écartés, comme les
branches d'une étoile de mer. Il a les mains ouvertes, les
lèvres roses entrouvertes. Il ignore à quel point il est vulnérable,
et combien le monde peut être cruel.
Je m'étais dit que je le protégerais. Que je lui insufflerais
la force qui lui manque, que je m'assurerais qu'il ait toutes
ses chances, afin que sa vie reste la plus normale possible.
Mais comment y parviendrais-je, si je ne suis plus là ?
Je ferais n'importe quoi pour mes enfants. N'importe quoi.
Je rouvre la main et pose les yeux sur la clé USB. Ce petit
rectangle en apparence si insignifiant, si minuscule, mais qui
renferme tant de pouvoirs. Le pouvoir de réparer, mais aussi
le pouvoir de détruire.
Un peu comme un mensonge, quand on y pense.
— Tu sais que je n'ai pas le choix, je réponds finalement,
et je me force à le regarder, mon mari, l'homme que je
connais si bien.
Et je découvre un inconnu.
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